beb - Ces prochains jours, les clubs trouveront dans leur courrier leur invitation à la cruciale Assemblée des délégués de la Fédération suisse des échecs (FSE), du 20 juin prochain, à Berne. Les discussions iront certainement bon train dans les comités des clubs.

A l'ordre du jour, l’élection du nouveau président central et des deux membres démissionnaires du Comité central de la FSE, Eddy Beney et Catherine Thürig. Par ailleurs, les délégués devront se prononcer sur deux sujets de grande importance.

Le CC soutient officiellement la candidature du Grison Peter Wyss, 61 ans (http://www.swisschess.ch/nouvelles/items/le-comite-central-de-la-fse-soutient-la-candidature-de-peter-a-wyss-comme-nouveau-president-central.html) pour succéder à Adrian Siegel. Pour pourvoir les deux postes vacants les recherches marchent à plein régime.

La première motion du CC concerne la création d’un service de formation et de soutien à la relève, avec un poste à 50%, dont les coûts annuels se monteraient à environ 66'000 francs (y compris prestations sociales et frais professionnels), auxquels s'ajouteraient environ 10'000 francs pour des offres de cours supplémentaires. «Il nous faut un tel service, si nous voulons garder intactes les perspectives d'avenir de la Fédération suisse des échecs.», confie Georg Kradolfer, le responsable du Dicastère de la formation au Comité central de la FSE, à la Revue suisse des échecs.

En cas de l’admission des échecs dans le programme de Jeunesse+Sport, il y a bien des chances, selon Georg Kradolfer, «qu’une partie des coûts de ce service soit prise en charge par l’Office fédéral du sport (OFSPO). De plus, nous pourrions espérer une prise en charge des coûts ou même une indemnisation des instructeurs qui forment les entraîneurs.»

La seconde motion du CC, l’introduction d’une licence de joueur, est étroitement liée avec la première. Elle prévoit que les joueurs qui utilisent davantage les prestations de la FSE contribuent aussi davantage à ses frais. «Malgré la baisse du nombre des membres, il faut maintenir les prestations actuelles. Mais leur financement devient toujours plus précaire», souligne Jana Seps, responsable des finances de la FSE, dans une interview à la RSE. «C’est pourquoi un plan de restructuration est nécessaire et urgent. Nous n’y arriverons qu’en gagnant de nouveaux membres et, par là-même, de nouvelles entrées financières. Si nous ne réussissons pas à mettre en place un plan de restructuration, nous serons dans une situation fatale. Si rien ne change, cela équivaudrait pour moi à administrer l’agonie de la FSE.»

Avec l’introduction de la licence, la contribution à la FSE reste inchangée pour les adultes, soit 75 francs par année. Ce montant comprend la participation à un ou deux matchs en CSE, CSG ou en Team-Cup. Les membres qui jouent davantage de parties comptant pour la liste de classement doivent acquérir une licence à 25 francs par année. Les juniors paient 75 francs par an, licence incluse. Le principe est le même pour les cadets, pour une contribution de 50 francs.

«Je suis très confiant qu’une majorité de sections comprenne l’importance de ce modèle», affirme Georg Kradolfer dans la RSE. «Les clubs en profiteront aussi financièrement. Peut-être pas à court terme, mais certainement à moyen terme, soit dans trois à cinq ans.»

Tous les documents en vue de l'AD, qui seront envoyés sous forme imprimée ainsi que les rapports annuels peuvent être téléchargés ici: http://www.swisschess.ch/assemblee-des-delegues-2015.html