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Interview du mois avec Regula Nobs – «Peut-être les échecs sont-ils simplement pas assez sexy!?»

Regula Nobs: une institutrice qui enseigne les échecs.

beb - Regula Nobs est institutrice dans une classe de première et deuxième primaire (3-4H), où le jeu d’échecs est régulièrement intégré au programme. La joueuse amatrice considère les échecs comme une sorte d’école de vie. Elle parle de son expérience, où les élèves se trouvent face au jeu avec ses fabuleux personnages en bois.

Quel rapport personnel avez-vous avec les échecs?

Enfant, j’ai appris des choses plus superficielles, du genre football de table. Je me suis ensuite tourné vers l’apprentissage des échecs plutôt en-dehors de l’échiquier. Par exemple quand on se trouve dans une situation de confrontation difficile – pour ainsi dire un adversaire m’a pris une de mes pièces – et que l’on ne s’empresse pas de le contrer, pour analyser la situation dans son ensemble. Sous les deux angles : dans la vie comme aux échecs.

Vous organisez dans votre école des semaines de jeu, où les échecs sont aussi enseignés.

Le jeu fait du bien aux enfants. Apprendre à perdre, apprendre à gagner… Dans l’ensemble, les jeux sont un excellent entraînement social. Je suis moi-même étonnée du succès des échecs en première et deuxième classes.

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Interview du mois avec Ulrich Eggenberger – «Je me réjouis de transmettre à ceux qui sont restés à la maison mes impressions sur la façon dont les joueurs élites, moyens et venus sur le tard ont vécu un tournoi»

beb - Président fondateur d’un club d’échecs, membre de l’équipe nationale de hockey sur gazon et multiple champion suisse, et rédacteur depuis plus de 16 ans chez les «Seniors Suisses des Echecs». Ces réalisations, Ulrich «Ueli» Eggenberger peut en être fier. Actif depuis 55 ans aux échecs, l’instituteur retraité y est toujours engagé avec passion.

Comment êtes-vous arrivés au sport échecs et quel rôle jouent les échecs dans votre vie?

J’ai appris très tôt le jeu d’échecs avec des camarades de classe et j’ai joué ensuite durant toute ma scolarité, et plus tard régulièrement à l’Ecole normale des instituteurs. Mais sans pendule ni notation. J’ai ensuite contribué de façon prépondérante à la fondation du Club d’échecs de Niederrohrdorf, en tant que président fondateur, en 1963. Dès ce moment, j’ai participé à des tournois. Mais mon hobby numéro 1 était alors le hockey sur gazon. J’ai été dix fois champion suisse avec Rotweiss Wettingen et membre de l’équipe nationale.

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Interview du mois avec le MI Oliver Kurmann: «Dans deux ans, je serai Grand-Maître…»

beb - Oliver Kurmann, 32 ans, a étudié le droit à l’Université de Lucerne. Il est marié, travaille comme collaborateur juridique auprès de l’autorité de protection de l’enfance et des adultes du canton d’Obwald. Il est membre du cadre A des hommes à la FSE.

Une question «facile» pour commencer: Quand serez-vous Grand-Maître et que vous manque-t-il encore pour ça?

Au plus tard dans deux ans, je serai Grand-Maître. Ca ne semble pas très modeste, mais je le formule ainsi comme une motivation. Depuis 2016, quand j’ai volontairement consacré un jour par semaine à l’entraînement d’échecs, je sens que j’accomplis à nouveau des petits progrès, mais durables.

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Interview du mois avec Markus Regez: «Je m’affaire chaque jour à stopper la tendance à la baisse»

beb - Le responsable du cadre juniors de la Fédération suisse des échecs (FSE) et fidèle commentateur de parties dans la «Revue Suisse des Echecs» a étudié la philosophie à l’Université de Zürich. Entraîneur FIDE diplômé, il vit à Küsnacht où il dirige avec succès une école d’échecs.

Votre école d’échecs fêtera bientôt ses cinq ans. Félicitations! Quel est le secret de votre réussite?

Je pense que c’est l’amour que je porte aux échecs. Il me pousse à chercher à enthousiasmer le plus de personnes possible pour ce fantastique jeu. Et l’étincelle passe auprès de la majorité d’entre eux!

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Interview du mois avec le GM Yannick Pelletier: "La FSE devrait réfléchir au suivi de ses meilleurs joueurs, car tout ne s'arrête pas à 20 ans“

beb - Le GM Yannick Pelletier est professionnel des échecs depuis 1996. Il vit depuis peu à Burden (Lux) avec sa famille, qui s’agrandira à nouveau cet été. Il est co-organisateur du 50e Festival d’échecs de Bienne, qui débutera le 22 juillet.

Quelle pièce d’échecs reflète le mieux votre caractère et pourquoi?

Je préférerais répondre un pion, plutôt que de choisir une pièce. Et en tant que joueur de Française, plus particulièrement le pion e7. Restant habituellement en retrait, il représente la base de la structure. Calculant précisément les conséquences de ses actes, il avance lentement vers des tâches plus actives. Et espérons qu'il réussira un jour à se promouvoir!

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Interview du mois avec Nico Georgiadis – «La Suisse doit encore passer au niveau supérieur en densité au niveau des talents»

beb - Nico Georgiadis fait partie des plus jeunes Grands-Maîtres de l’histoire des échecs en Suisse. L’étudiant en sciences de la communication et des médias, âgé de 22 ans, parle de son passage de joueur d’échecs professionnel, de la lourde charge d’enchaîner directement deux Tournois Grands-Maîtres et de sa prochaine confrontation avec le champion du monde Magnus Carlsen au Festival d’échecs de Bienne.

Quelle(s) personne(s) vous a (ont) le plus marqué? Et au niveau des échecs?

Il y en a plusieurs. D’abord clairement mon père qui, dès le départ, m’a amené aux tournois et a investi beaucoup de temps pour ça. Au niveau des échecs, Beat Züger, Francisco Vallejo Pons, Mihajlo Stojanovic et surtout Artur Jussupov, qui est un excellent entraîneur d’échecs depuis plusieurs années et m’a aussi beaucoup apporté au niveau humain.

Comment expliqueriez-vous cette fascination pour le jeu d’échecs à un non connaisseur?

Chaque partie est différente et il y a chaque fois quelque chose de nouveau et d’unique sur l’échiquier. C’est ce qui me fascine le plus.

Comment êtes-vous arrivé au sport échecs et quel rôle jouent les échecs dans votre vie?

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Interview du mois avec Walter Bichsel: «On ne peut pas dominer les échecs, mais seulement les savourer»

beb - Lors de l’Assemblée des délégués en juin dernier, Walter Bichsel a démissionné du Comité central de la Fédération suisse des échecs (FSE) où il était responsable du dicastère Sport d’élite. Il a étudié les mathématiques à l’EPF à Zurich, a rédigé une thèse dans le domaine des mathématiques pures et a oeuvré comme développeur et chef de projet dans une entreprise de logiciels active dans le monde entier. Il est maintenant partiellement en retraite et travaille à temps partiel comme formateur et conseiller.

Quelle pièce d’échecs reflète le plus votre caractère et pourquoi?

La perspective d’être déplacé comme une pièce d’échecs ne me plaît pas du tout! Mais si c’est le cas, alors la rectitude de la tour me convient le mieux, même si ça paraît souvent lourdaud et peut parfois virer à l’entêtement.

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Interview du mois avec le plus jeune FM de Suisse, Fabian Bänziger: „J’ai deux rêves: un titre mondial junior et l’obtention du titre de GM.“

beb - Le plus jeune Maître FIDE de Suisse, actuel numéro 1 de la liste suisse des U16 et U18, a remporté aux CSI à Grächen une surprenante médaille de bronze chez les hommes. A côté des échecs et de l’école, il joue volontiers au tennis de table, écoute de la musique et rencontre des amis.

Quelle pièce d’échecs reflète le mieux votre caractère et pourquoi?

Le cavalier, car il peut surmonter les obstacles et créer de nouvelles surprises. Ce n’est pas pour rien que la partie des quatre cavaliers fait partie de mes ouvertures préférées. Et c’est avec plaisir que je surprends mes adversaires.

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Interview du mois avec Ulrich Eggenberger – «Je me réjouis de transmettre à ceux qui sont restés à la maison mes impressions sur la façon dont les joueurs élites, moyens et venus sur le tard ont vécu un tournoi»

beb - Président fondateur d’un club d’échecs, membre de l’équipe nationale de hockey sur gazon et multiple champion suisse, et rédacteur depuis plus de 16 ans chez les «Seniors Suisses des Echecs». Ces réalisations, Ulrich «Ueli» Eggenberger peut en être fier. Actif depuis 55 ans aux échecs, l’instituteur retraité y est toujours engagé avec passion.

Comment êtes-vous arrivés au sport échecs et quel rôle jouent les échecs dans votre vie?

J’ai appris très tôt le jeu d’échecs avec des camarades de classe et j’ai joué ensuite durant toute ma scolarité, et plus tard régulièrement à l’Ecole normale des instituteurs. Mais sans pendule ni notation. J’ai ensuite contribué de façon prépondérante à la fondation du Club d’échecs de Niederrohrdorf, en tant que président fondateur, en 1963. Dès ce moment, j’ai participé à des tournois. Mais mon hobby numéro 1 était alors le hockey sur gazon. J’ai été dix fois champion suisse avec Rotweiss Wettingen et membre de l’équipe nationale.

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Interview du mois avec Nico Georgiadis – «La Suisse doit encore passer au niveau supérieur en densité au niveau des talents»

beb - Nico Georgiadis fait partie des plus jeunes Grands-Maîtres de l’histoire des échecs en Suisse. L’étudiant en sciences de la communication et des médias, âgé de 22 ans, parle de son passage de joueur d’échecs professionnel, de la lourde charge d’enchaîner directement deux Tournois Grands-Maîtres et de sa prochaine confrontation avec le champion du monde Magnus Carlsen au Festival d’échecs de Bienne.

Quelle(s) personne(s) vous a (ont) le plus marqué? Et au niveau des échecs?

Il y en a plusieurs. D’abord clairement mon père qui, dès le départ, m’a amené aux tournois et a investi beaucoup de temps pour ça. Au niveau des échecs, Beat Züger, Francisco Vallejo Pons, Mihajlo Stojanovic et surtout Artur Jussupov, qui est un excellent entraîneur d’échecs depuis plusieurs années et m’a aussi beaucoup apporté au niveau humain.

Comment expliqueriez-vous cette fascination pour le jeu d’échecs à un non connaisseur?

Chaque partie est différente et il y a chaque fois quelque chose de nouveau et d’unique sur l’échiquier. C’est ce qui me fascine le plus.

Comment êtes-vous arrivé au sport échecs et quel rôle jouent les échecs dans votre vie?

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Interview du mois avec le MI Oliver Kurmann: «Dans deux ans, je serai Grand-Maître…»

beb - Oliver Kurmann, 32 ans, a étudié le droit à l’Université de Lucerne. Il est marié, travaille comme collaborateur juridique auprès de l’autorité de protection de l’enfance et des adultes du canton d’Obwald. Il est membre du cadre A des hommes à la FSE.

Une question «facile» pour commencer: Quand serez-vous Grand-Maître et que vous manque-t-il encore pour ça?

Au plus tard dans deux ans, je serai Grand-Maître. Ca ne semble pas très modeste, mais je le formule ainsi comme une motivation. Depuis 2016, quand j’ai volontairement consacré un jour par semaine à l’entraînement d’échecs, je sens que j’accomplis à nouveau des petits progrès, mais durables.

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Interview du mois avec Walter Bichsel: «On ne peut pas dominer les échecs, mais seulement les savourer»

beb - Lors de l’Assemblée des délégués en juin dernier, Walter Bichsel a démissionné du Comité central de la Fédération suisse des échecs (FSE) où il était responsable du dicastère Sport d’élite. Il a étudié les mathématiques à l’EPF à Zurich, a rédigé une thèse dans le domaine des mathématiques pures et a oeuvré comme développeur et chef de projet dans une entreprise de logiciels active dans le monde entier. Il est maintenant partiellement en retraite et travaille à temps partiel comme formateur et conseiller.

Quelle pièce d’échecs reflète le plus votre caractère et pourquoi?

La perspective d’être déplacé comme une pièce d’échecs ne me plaît pas du tout! Mais si c’est le cas, alors la rectitude de la tour me convient le mieux, même si ça paraît souvent lourdaud et peut parfois virer à l’entêtement.

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beb - Le responsable du cadre juniors de la Fédération suisse des échecs (FSE) et fidèle commentateur de parties dans la «Revue Suisse des Echecs» a étudié la philosophie à l’Université de Zürich. Entraîneur FIDE diplômé, il vit à Küsnacht où il dirige avec succès une école d’échecs.

Votre école d’échecs fêtera bientôt ses cinq ans. Félicitations! Quel est le secret de votre réussite?

Je pense que c’est l’amour que je porte aux échecs. Il me pousse à chercher à enthousiasmer le plus de personnes possible pour ce fantastique jeu. Et l’étincelle passe auprès de la majorité d’entre eux!

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Interview du mois avec le plus jeune FM de Suisse, Fabian Bänziger: „J’ai deux rêves: un titre mondial junior et l’obtention du titre de GM.“

beb - Le plus jeune Maître FIDE de Suisse, actuel numéro 1 de la liste suisse des U16 et U18, a remporté aux CSI à Grächen une surprenante médaille de bronze chez les hommes. A côté des échecs et de l’école, il joue volontiers au tennis de table, écoute de la musique et rencontre des amis.

Quelle pièce d’échecs reflète le mieux votre caractère et pourquoi?

Le cavalier, car il peut surmonter les obstacles et créer de nouvelles surprises. Ce n’est pas pour rien que la partie des quatre cavaliers fait partie de mes ouvertures préférées. Et c’est avec plaisir que je surprends mes adversaires.

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Interview du mois avec le GM Yannick Pelletier: "La FSE devrait réfléchir au suivi de ses meilleurs joueurs, car tout ne s'arrête pas à 20 ans“

beb - Le GM Yannick Pelletier est professionnel des échecs depuis 1996. Il vit depuis peu à Burden (Lux) avec sa famille, qui s’agrandira à nouveau cet été. Il est co-organisateur du 50e Festival d’échecs de Bienne, qui débutera le 22 juillet.

Quelle pièce d’échecs reflète le mieux votre caractère et pourquoi?

Je préférerais répondre un pion, plutôt que de choisir une pièce. Et en tant que joueur de Française, plus particulièrement le pion e7. Restant habituellement en retrait, il représente la base de la structure. Calculant précisément les conséquences de ses actes, il avance lentement vers des tâches plus actives. Et espérons qu'il réussira un jour à se promouvoir!

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